J'adore Nancy Sinatra...Pas vraiment sa musique (mis à part "bang, bang (my baby shot me down)" et "these boots are made for walking" avec son fameux gimmick à la contrebasse), mais plutôt ce qu'elle représente...Pour moi, c'est l'icone féminine de l'Américana des late 60's (Clint Eastwoood dans Dirty harry étant la version masculine). Mais, je ne vais pas vous parler de cette voluptueuse créature, mais plutôt de son compère de toujours Lee Hazlewood, un producteur et un musicien dont l'œuvre, proche parfois de l'œuvre psychédélique d'un Leonard Cohen, ou de celle pop et western d'un Johnny Cash, est sans doute à redécouvrir... Lors d'un mes voyages en Bourgogne, j'ai découvert à travers la lecture d'un INROCKUPTIBLES qui trainait, qu'il était aussi le producteur d'un artiste étrange dénommé Arthur dont l'oeuvre était définitivement perdu dans les confins de l'oubli...Un défi à relever pour le gros curieux que je suis...Quelques heures à fureter dans les sombres recoins du réseau suffirent pour dénicher cette curiosité...C'est à ce titre uniquement, qu'il figure dans les HAPPY HUNTING GROUNDS...Ce n'est pas vraiment ce que j'écoute, mais bon...
Arthur (de son vrai nom Arthur lee Harper) a le don de la tristesse et de l'introspection. Sa voix timorée, presque efféminée, souligne une impression de solitude et de détachement. Arthur chante des mélodies simples, minimalistes et languissantes, empreintes de mélancolies. Sorte de folk de chambre dépressif, l'unique album d’Arthur "Dreams & Images" (1968) est tout en finesse et en sensibilité. Une guitare acoustique égrène lentement ses notes alors qu’une orchestration légère s’échappe de nulle part.
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