Enfant unique né en septembre 1959 dans le jardin de l'Angleterre d’une maman comédienne et d’un papa écrivain, Paul Roland s'intéresse très tôt à la poésie et à l’histoire. Son intérêt pour la musique arrive plus tard. Ces premières influences rock, il les puise dans le "Glam rock" du tout début des 70's (tout comme votre humble serviteur!) où il devient un fan inconditionnel de Marc Bolan. Il s’associe à John Williams pour l’enregistrement d’un premier single. Alors que son ami place sa chanson sur une des faces de la galette, Paul Roland grave sur l’autre son premier morceau intitulé "Oscar Automobile". Le single présente nos associés en herbe sous le nom de "Weird Strings". Les deux amis se séparent et Paul Roland entame une carrière en solitaire avec "Midnight Rags" comme nom d’emprunt.

The Werewolf Of London, Part 2: outtakes & unreleased (1980/81, CD)
En 1987 sort "Danse Macabre". Paul Roland estime alors être apparenté aux romantiques gothiques du 19ème siècle. En aristocrate excentrique, comme il se plaît à se définir, il tire son inspiration de la littérature anglaise sans se préoccuper du négoce vinylographique.
"A Cabinet Of Curiosities" (1987) et "Happy Families" (1988) ouvre la voie sur un public beaucoup plus large.

Il s’impose en France, en Italie, en Espagne, en Grèce.

"Duel", un album plus rock, est réalisé en 1989.

"Masque" (1990) se remarque pour ses chansons où violons, orgues, clavecin ont la part belle.

Viennent ensuite les albums "Roaring Boys" (1991) et "Strychnine" (1992). Sur ce dernier, Paul Roland reprend des titres de Kevin Ayers, Donovan, Electric Prunes, Marc Bolan, The Sonics, le Velvet Underground, Siouxsie And The Banshees.


Un premier "best of" voit le jour : "House Of The Dark Shadows".
"Sarabande" (1995) et "Gargoyles" (1997) perpétuent les chemins empruntés par Paul Roland en gardant toutes les références littéraires et atmosphères de Mary Shelley, Edgar Allan Poe, Bela Lugosi ou encore Lewis Carroll.


2004, détour par Venise avec "Pavane" une nouvelle galette qui n'a rien de nouveau mais qui distille ce charme si typique de notre Anglais qu'il faut bien s'y laisser prendre. Le disque démarre sur une petite suite baroque au clavecin, mélancolique à souhait pour céder la place au trompeur 'Dark Carnival'. P
ourquoi trompeur ? Car en dépit de son rythme entraînant, le morceau dissimule une touche bien glauque, il suffit d'écouter le refrain pour s'en convaincre ('Like a funeral procession, the parade winds down Main Street, to a wheezing pipe organ, dark carnival comes to town'). Comme le titre l'indique, 'Musette' a la douceur d'une musette de taverne avec accordéon, mandoline etc, si ce n'est qu'elle est attristée de touches de violon qui lui donnent vite un côté moins léger. Pour écrire 'Dice with the devil', ballade folk torturée, Paul Roland s'est inspiré tant du foklore italien que de la country (attention, hein ?) mais en tournant le tout à sa sauce; ce n'est pourtant pas son meilleur morceau. Je préfère 'Lucifer'servant' qui combine clavecins baroques et rythmique jazzy. 'Pavane', valse ultra lente, a un charme triste et feutré, presque intimiste. Visiblement, notre Anglais a voulu que 'Pavane' soit un disque calme car 'Phantoms' n'accélère nullement le tempo, il poursuit dans la lignée ballade mélancolique. Pareil pour 'Easter 1916' qui y mêle des éléments traditionnels vaguement médiévaux (mandoline, flûte). 'Hymn' plaît davantage par son côté poignant; il s'agit d'une sorte de prière chantée sur fond d'orgue et ce type d'ambiance me séduit toujours. 'Voodoo doll', sa rythmique jazzy bien balancée et ses arrangements dépouillés conservent intacte cette séduction dans un registre différent (miam !)
Fasciné dès l’enfance par le monde de l’occulte au point de vivre des expériences inhabituelles, il est devenu également un spécialiste reconnu du paranormal.











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